Le RC Lens est sur le point de passer à côté d’un précieux chèque de 5 millions d’euros — non pas en raison d’une mauvaise gestion, mais à cause d’une chaîne de transactions astucieuse et parfaitement légale, qui implique désormais le champion d’Angleterre, Manchester City.

L’histoire tourne autour de l’ancien défenseur lensois Loïc Badé, un jeune talent prometteur vendu au Stade Rennais en 2021 pour environ 17 millions d’euros.
Dans l’optique de sécuriser un revenu futur, Lens avait intelligemment inclus une clause de revente qui leur garantissait une part des bénéfices en cas de vente ultérieure par Rennes.
Malheureusement pour le club nordiste, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.
En difficulté à Rennes, Badé est prêté à Nottingham Forest, avant de rebondir brillamment au FC Séville. Le club andalou, convaincu par son potentiel, lève alors l’option d’achat pour seulement 12 millions d’euros — une affaire, à l’heure actuelle.
Mais comme il ne s’agissait pas d’une vente avec bénéfice de la part de Rennes, Lens ne touche rien. Aujourd’hui, des rapports indiquent que Manchester City prépare une offre de 30 à 35 millions d’euros pour recruter Badé.

Le FC Séville, qui a flairé le bon coup, devrait engranger un bénéfice net. Pour Lens, c’est un coup dur — le club a formé le joueur, l’a vendu intelligemment, mais se retrouve éjecté du jackpot.
💬 « C’est frustrant, évidemment, » confie un membre du club. « On fait tout bien : on forme, on croit en lui, on négocie une clause… et au final, on repart les mains vides à cause du déroulé du transfert. »
🔁 Sur les réseaux sociaux, les supporters expriment leur amertume :
📱 « Lens s’est fait avoir par le système. Séville a parfaitement joué le coup du prêt avec option d’achat. Ces 5M€, ça aurait pu nous payer un attaquant cet été. »
Alors que Lens se prépare pour la saison prochaine sous une nouvelle direction, une chose est certaine :
📎 Le football moderne ne se joue pas seulement sur le terrain — il se joue aussi dans les clauses, les contrats, et le timing.

Cette affaire n’a peut-être pas coûté de points au classement, mais elle rappelle combien les marges financières sont minces pour les clubs qui tentent de rester compétitifs en Ligue 1.