OM : Un grand choc interne !

Après Jean-Pierre Papin, l’OM enregistre un autre départ majeur au sein de son organigramme. Un départ qui risque de faire grand bruit…Depuis 2022, l’Olympique de Marseille est engagé dans une profonde réorganisation interne, avec des changements à presque tous les niveaux du club.

Cette transformation a franchi une nouvelle étape à l’été 2024, avec la nomination de Medhi Benatia au poste de directeur sportif. L’ancien international marocain n’a jamais caché son ambition de moderniser et professionnaliser l’OM de fond en comble. Cette mission semble aujourd’hui s’accélérer — avec des conséquences qui secouent les fondations mêmes du club.

La première onde de choc est survenue avec l’annonce que Jean-Pierre Papin, légende du club, ne serait pas reconduit à la tête de l’équipe réserve. Papin, Ballon d’Or et figure adorée à Marseille, était perçu comme un pont symbolique entre le glorieux passé de l’OM et son avenir incertain.

Son travail discret mais passionné auprès des jeunes avait gagné le respect tant en interne qu’auprès des supporters. « C’était une décision difficile », confie une source proche du secteur sportif.

« Mais Benatia veut une nouvelle identité, de la formation à l’équipe première. Cela implique des choix difficiles — même avec des légendes. »

Encore plus surprenant, les supporters marseillais ont appris un autre départ d’envergure : Elodie Malatrait, responsable de la communication du club, s’en va également.

Présente à l’OM depuis 19 ans, Malatrait était considérée comme une main sûre, guidant l’image publique du club à travers de nombreuses tempêtes — changements d’entraîneurs, transitions à la présidence et tensions avec les fans.

« C’est la fin d’une époque », lâche un salarié historique du club. « Elodie, ce n’était pas juste de la com’ — c’était une voix de la raison, quelqu’un qui connaissait l’OM par cœur. »

Selon des sources internes, Malatrait était dans le viseur depuis plus de deux ans, alors que le club souhaitait moderniser sa stratégie de communication.

Certains jugeaient son approche trop traditionnelle, tandis que d’autres voyaient en elle l’une des dernières mémoires institutionnelles d’un OM en pleine mutation.

En coulisses, tout cela s’inscrit dans un basculement de pouvoir plus large. L’influence croissante de Benatia suggère que l’OM se tourne vers un modèle plus corporatif, axé sur la performance.

Un virage qui séduit certains supporters avides de résultats, mais en inquiète d’autres, qui craignent que le club y perde son âme.

Un cadre du club, s’exprimant sous anonymat, confie : « Ce n’est plus l’OM des années 2000. On va vers quelque chose de plus froid, plus calculé. La question c’est : peut-on construire des trophées uniquement sur de la structure ? »

Dans une ville où la passion est reine, la révolution interne de l’OM ne laissera personne indifférent. Mais une chose est sûre : Marseille est en train de changer — et à grande vitesse.