RC Lens : Will Still et l’Angleterre, une histoire d’amour destinée à s’écrire cet été ?

Will Still, l’entraîneur belgo-britannique qui a conquis les cœurs avec sa finesse tactique et sa personnalité terre-à-terre, pourrait bien écrire le prochain chapitre de sa carrière de l’autre côté de la Manche.

Alors qu’il est sous contrat avec le RC Lens jusqu’en 2027, l’idée d’un départ peut sembler prématurée – mais les récents événements laissent entrevoir un été plein de rebondissements.

Son apparition cette semaine sur Sky Sports, où il a analysé en détail les aspects tactiques d’un match contre Reims, a été à la fois instructive et rafraîchissante dans sa simplicité.

« Il ne s’agit pas de réinventer la roue, » a déclaré Still lors de l’émission. « Il s’agit de s’assurer que chaque joueur connaît son rôle, et se sente capable de s’exprimer dans le système. »

La clarté et l’accessibilité de son analyse ont séduit beaucoup de monde, mais ont également suscité des interrogations parmi les supporters lensois.

Certains fans y ont vu une manœuvre stratégique – une façon de se mettre en avant auprès des clubs anglais. « On aurait dit une audition, » a commenté un supporter sur les réseaux sociaux.

« Le timing est étrange, surtout alors qu’on joue encore la qualification européenne. »Les racines anglaises de Still ont toujours fait partie de son identité footballistique.

Né en Belgique mais élevé en Angleterre, il désigne souvent le Royaume-Uni comme « chez moi ». Dans une interview accordée à The Athletic, il déclarait ouvertement :

« J’ai toujours vécu à l’étranger, travaillé dans des environnements qui n’étaient pas vraiment les miens. Je veux rentrer à la maison.

Si une opportunité en Angleterre se présente et me convient, je suis prêt. »Cette opportunité pourrait désormais se concrétiser.

Southampton, qui vise un retour rapide en Premier League, aurait placé Still parmi ses priorités. Plus récemment, Norwich City serait entré dans la course, en plaçant l’entraîneur lensois en tête de sa short-list.

West Bromwich et Sunderland, déjà intéressés l’été dernier, garderaient également un œil attentif.

Still a toujours affirmé que ses choix de carrière se faisaient davantage selon l’adéquation que selon la renommée. « Je ne cours pas après les badges ou les grands noms.

Je veux un club qui correspond à ma manière de penser, de travailler. Si c’est en Angleterre, tant mieux. Sinon, j’ai déjà la chance de faire ce que j’aime. »

À Lens, l’incertitude plane. Les dirigeants restent silencieux, et les supporters oscillent entre admiration pour l’ambition de Still et inquiétude quant aux conséquences d’un éventuel départ.

Une chose est sûre : le parcours de Will Still est loin d’être terminé – et il pourrait bien le ramener là où tout a commencé.