Muhammad Awwal AbubakarL’élimination du Stade Brestois en quart de finale de la Coupe de France restera comme un immense regret pour son entraîneur, Éric Roy. Après avoir mené 2-0, son équipe s’est écroulée face à Dunkerque, qui a renversé le match pour s’imposer 3-2.
Si la défaite n’est pas aussi lourde que celle contre le PSG (7-0) en barrages de la Ligue des champions, cet échec semble encore plus douloureux.
Brest avait pourtant montré des signes encourageants lors de son dernier match contre Strasbourg (0-0), mais n’a pas su éviter le piège tendu par Dunkerque, un club qui vise la montée en Ligue 1 cette saison.
“Difficile à comprendre”
Éric Roy, abattu en conférence de presse, n’a pas caché son immense déception. “C’est une énorme désillusion, sans doute la plus grande depuis mon arrivée à Brest”, a-t-il confié.
“Le scénario est incroyable : on prend trois buts sur coups de pied arrêtés en fin de match, alors qu’on aurait pu mener 3-0 avec le poteau de Ludovic Ajorque.”
L’entraîneur brestois a reconnu la cruauté du football : “C’est difficile à analyser et à digérer. Il y a parfois des choses qui échappent à toute rationalité. Mais si ça nous est arrivé ce soir, c’est que nous n’avons pas tout bien fait.”
Avec cette élimination, Brest laisse passer une occasion historique d’atteindre pour la première fois les demi-finales de la Coupe de France, un coup dur pour le club et son entraîneur.
Muhammad Awwal Abubakar
