Le maire de Guingamp a annoncé une révélation perturbante à l’approche du match de Ligue des champions entre le Stade Brestois et le Real Madrid au stade de Guingamp.

La question qui anime les repas festifs des supporters brestois : où les Pirates poursuivront-ils leur épopée déjà historique en Ligue des champions ?

À un peu plus d’un mois du dernier match de la phase de groupes, le Stade Brestois n’a pas encore annoncé officiellement sa future destination pour le play-off de février et/ou les huitièmes de finale en mars.

Et du côté de Guingamp, où les Ty Zefs ont pris leurs quartiers avec succès pour leurs réceptions européennes depuis la mi-septembre, l’impatience commence à se faire sentir.

“Nous avons besoin d’un signal”

« Nous nous sommes pliés en quatre pour les accueillir, le minimum qu’ils puissent faire serait de nous tenir informés », se plaint une personnalité des Côtes-d’Armor. Car depuis plusieurs semaines, aucun bruit, aucune image.

« Nous n’avons eu aucune nouvelle, je n’ai aucune demande officielle pour les accueillir à nouveau », confirme le maire socialiste de Guingamp, Philippe Le Goff. « S’ils sont intéressés, il faut qu’ils nous envoient un signal. »

Le président de l’EAG, Fred Le Grand, ne dit rien de plus dans les colonnes du Télégramme : « La porte est ouverte pour Brest. Ce serait simplement bien qu’ils se positionnent dans les prochains jours. »

Le stade de Roudourou reste une option, mais les spécifications de l’UEFA imposeront de nouveaux aménagements qui réduiraient encore la capacité, ce qui décevrait sans doute beaucoup de monde, comme pour la réception du Real.

Les dirigeants brestois ont apparemment rejeté l’idée du Roazhon Park à Rennes, qui devrait également subir des modifications coûteuses.

L’hypothèse du Stade de France demeure, rêvée par Denis et Gérard Le Saint, président et co-président du Stade Brestois.

Elle n’est pas unanime parmi les supporters, mais présente des avantages. « Il suffirait simplement de poser nos valises », indique une source au sein du club. C’est actuellement la solution privilégiée.

Le maire de Guingamp a refusé de commenter : « C’est leur décision, et je n’ai pas mon mot à dire. »