Muhammad Awwal AbubakarAprès avoir mené le Stade Brestois à l’une des campagnes les plus marquantes de son histoire, Éric Roy est revenu sur les raisons qui l’ont convaincu de poursuivre son aventure en Finistère.
L’entraîneur de 56 ans, artisan de la qualification historique du club pour une compétition européenne, s’est exprimé avec sincérité sur les facteurs à la fois professionnels et émotionnels qui ont pesé dans sa décision de prolonger.
> « Ma prolongation ? Quand tu fais ton travail, qu’il est apprécié et que tu as de bons retours, ça fait plaisir », a confié Roy aux médias.
« La base du groupe depuis 2 ou 3 ans est la même — le staff, les gens du club et les supporters, c’est un tout. Ça a clairement fait partie de ma réflexion en fin de saison dernière pour prolonger mon aventure à Brest. »
Il est difficile de surestimer l’impact d’Éric Roy depuis son arrivée en janvier 2023. À cette époque, Brest flirtait avec la zone rouge. Mais grâce à son calme, sa lucidité tactique et une gestion humaine exemplaire, le club a retrouvé stabilité, rigueur, et finalement ambition.
Dix-huit mois plus tard, les Ty-Zefs se préparent à vivre des soirées européennes, après avoir décroché une place dans le top 5 de Ligue 1 — du jamais vu pour le club.
La prolongation de Roy n’est pas qu’une simple récompense des résultats obtenus : c’est un signal fort envoyé par un club qui entend s’inscrire dans la durée. L’entraîneur a notamment mis en avant la cohésion interne qui règne à Brest, un facteur clé dans son épanouissement professionnel.>
« Ce n’est pas seulement moi. Le projet fonctionne parce que tout le monde y participe — les joueurs, le staff, la direction, les supporters. Il y a une vision commune, et quand tu ressens cette unité, ça rend ce genre de décision bien plus naturelle. »
Avec des cadres comme Steve Mounié, Romain Del Castillo ou encore Brendan Chardonnet, Éric Roy va désormais devoir relever le défi d’un calendrier plus chargé, entre championnat et Europe. Mais à en croire ses mots et son engagement, il est prêt.
« Je crois en ce groupe, et je pense qu’on n’a pas encore fini d’écrire notre histoire », a-t-il conclu.
Muhammad Awwal Abubakar
Muhammad Awwal Abubakar
