Comme l’a un jour déclaré l’ancien président français Jacques Chirac : « Les ennuis, ça vole en escadrille. » Pour l’Olympique Lyonnais, cette phrase n’a jamais été aussi vraie.
Quelques jours seulement après avoir été provisoirement relégué en Ligue 2 par le gendarme financier du football français, la DNCG, le club lyonnais se retrouve désormais frappé d’une lourde sanction de l’UEFA pour pouvoir participer à la prochaine édition de la Ligue Europa.
D’après des sources fiables, l’OL a conclu un « accord négocié » avec l’Instance de Contrôle Financier des Clubs (ICFC) de l’UEFA, un compromis qui vise à permettre au club de rester en compétition européenne. Mais cet accord a un prix : une amende colossale de 50 millions d’euros.

Sur ce montant, 12,5 millions d’euros sont exigés sans conditions et doivent être réglés intégralement. Les 37,5 millions d’euros restants pourraient être annulés, à condition que le club atteigne une série d’objectifs financiers très stricts.
Parmi ces exigences : réinjecter des fonds importants dans les caisses du club, respecter un plafond salarial, et maintenir un solde positif sur le marché des transferts. L’UEFA a également imposé à Lyon de revenir à l’équilibre budgétaire selon un calendrier précis défini par ses experts.
Sollicitée pour commenter, la direction de l’OL a refusé de divulguer les détails de cet accord avec l’instance européenne, préférant garder le silence.
Malgré une situation financière tendue, le président du club, John Textor, a affiché un certain optimisme sur Instagram. Se félicitant de l’accord trouvé avec l’UEFA, il a annoncé que Lyon avait « réussi l’examen de viabilité financière de l’UEFA », ajoutant que le club était « financièrement stable et prêt pour l’avenir ».
Il a cependant reconnu que l’OL devait encore satisfaire aux exigences de la DNCG, dont la décision récente relègue toujours le club en Ligue 2 en première instance, en attendant l’issue de l’appel.
L’accord avec l’UEFA ouvre bien la voie à une participation à la Ligue Europa 2025/26, mais sous des conditions très strictes. Si la décision de la DNCG de reléguer l’OL est confirmée en appel, le club sera automatiquement exclu des compétitions européennes la saison prochaine.
Ainsi, même si Lyon a théoriquement validé son billet pour l’Europe, cette qualification repose sur un équilibre précaire, semé d’embûches financières.
En plus de l’amende salée, le club devra faire face à ses dettes, améliorer ses revenus, et respecter un encadrement rigoureux des dépenses salariales et des transferts — tout en luttant pour rester en Ligue 1.
Avec une participation à la Ligue Europa à portée de main mais de plus en plus incertaine, l’OL se trouve à un tournant. Les semaines à venir seront déterminantes, à la fois dans l’issue de l’appel contre la relégation et dans la course au respect des exigences fixées par l’UEFA.