L’AJ Auxerre vit un mercato estival tendu alors que sa star, auteur de 21 contributions décisives, se prépare à un transfert de dernière minute vers le RC Lens

Le mercato estival s’annonce animé pour l’AJ Auxerre. Le club bourguignon vient de rejeter une offre surprenante de 3 millions d’euros pour son joueur vedette.

L’attaquant auxerrois, également courtisé par le RC Lens, se retrouve désormais au cœur d’un bras de fer tendu sur le marché des transferts.

Le joueur en question correspond au profil d’un footballeur en fin de cycle, en quête d’un nouveau défi.


À 29 ans, l’ancien Lyonnais n’a plus qu’un an de contrat avec l’AJ Auxerre et a refusé la dernière proposition de prolongation de ses dirigeants  un signal clair de ses intentions.

Auteur d’une saison remarquable avec 10 buts et 11 passes décisives en Ligue 1, le milieu offensif s’est imposé comme l’un des éléments les plus précieux de l’effectif auxerrois.

Formé à l’Olympique Lyonnais, Perrin est aujourd’hui considéré comme une valeur sûre du football français. Sa polyvalence technique et son expérience de 74 matchs en Ligue 1 font de lui un profil très recherché sur le marché des transferts.

L’OFFRE DE KRASNODAR POUR GAËTAN PERRIN

Le club russe est très actif sur le marché français. Fraîchement sacré champion de Russie, Krasnodar a déjà frappé fort en recrutant l’ancien capitaine d’Auxerre, Jubal, avec à la clé un salaire quatre fois supérieur à celui qu’il percevait en Bourgogne.



Le club poursuit sa stratégie de recrutement en France avec une offre de 6,5 millions d’euros pour Douglas Augusto, milieu de terrain du FC Nantes. En ce qui concerne Perrin, les négociations restent ouvertes malgré le refus initial d’Auxerre. Le club icaunais n’a pas définitivement fermé la porte, et Krasnodar pourrait revenir avec une proposition revue à la hausse, autour de 5 millions d’euros.

Gaëtan Perrin détient les clés de son avenir. Tiraillé entre l’attractivité financière du projet russe et les perspectives sportives offertes en France, l’attaquant auxerrois dispose d’options « séduisantes » pour la suite de sa carrière — même si un départ en Russie ne manquerait pas de faire réagir, au vu du contexte géopolitique particulièrement tendu.

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