À la suite de la démission surprise de Will Still après seulement une saison, le RC Lens se retrouve à un tournant décisif.

Le club repense non seulement sa direction sportive, mais recherche également la figure idéale pour mener un effectif avide de renouveau en Ligue 1.
Le message de la nouvelle direction sportive est clair : Lens ne doit pas perdre son identité, et le futur entraîneur sera au cœur de cette mission.
Sous l’impulsion du propriétaire Joseph Oughourlian, une véritable refonte s’est amorcée. Benjamin Parrot a été nommé directeur général, tandis que le vétéran du club, Jean-Louis Leca, a hérité du poste de directeur sportif — une décision saluée par les supporters, qui admirent son attachement de longue date au Sang et Or. Lors de sa première conférence de presse, Leca n’a pas hésité à partager sa vision.
« Nous ne cherchons pas seulement un entraîneur — nous cherchons un leader qui incarne l’esprit lensois », a déclaré Leca.
« Quelqu’un qui parle la langue, comprend la région, et se connecte aux valeurs qui rendent ce club si spécial. »
Ce critère a fortement influencé la recherche actuelle. Selon Leca, la maîtrise du français est impérative, tout comme le sentiment d’appartenance — qu’il s’agisse d’une expérience en Ligue 1, de compétences en formation ou d’une capacité prouvée à s’adapter au style de jeu intense de Lens.

Plusieurs noms intéressants circulent déjà. Pierre Sage, qui a mené Lyon à une belle remontée en fin de saison, serait sérieusement considéré.
Francesco Farioli, récemment remercié par l’Ajax, est apprécié pour son approche tactique innovante et son football progressiste. Quant à Karel Geraerts, actuellement sans club, il aurait fait forte impression lors de discussions informelles.
Le club explore également des profils plus jeunes. Luis Castro, artisan du maintien héroïque de Dunkerque, et Sébastien Pocognoli, qui mène l’Union Saint-Gilloise vers le titre en Belgique, sont également surveillés.
Même si Pocognoli a calmé les rumeurs, des sources internes affirment que Lens a pris des contacts.
Une surprise dans cette liste : Alou Diarra, ancien international français. Discret mais travailleur, Diarra vient d’obtenir son diplôme du BEPF et souhaiterait faire ses débuts comme entraîneur principal. Avec son passé de joueur à Lens, son retour serait hautement symbolique.
« Pourquoi pas Alou ? » a souri Leca. « Il connaît le club, les gens, la pression. Il est passionné, et on n’exclut rien. »
Footmercato révèle également que deux autres candidats, encore inconnus du grand public, seraient en lice. Le club, qui avance avec prudence, entend éviter toute décision précipitée pouvant freiner le projet.
À l’approche de l’été, une chose est sûre : Lens accueille le changement, mais sans sacrifier son âme.

Avec Jean-Louis Leca désormais acteur des décisions en coulisses, le club semble prêt à choisir non seulement un entraîneur, mais un véritable mentor capable de raviver la flamme à Bollaert.