Contre toute attente : comment Brest pourrait décrocher une place européenne incroyable — si trois conditions surprenantes sont réunies

Le Stade Brestois 29 pourrait être à l’aube d’une qualification européenne historique, mais son rêve repose sur une équation délicate en trois volets.

À l’approche de la fin de la saison 2024–2025 de Ligue 1, les supporters finistériens commencent à y croire — tout en sachant que rien n’est encore acquis.

Brest se trouve actuellement à un point seulement du RC Lens au classement, avec un dernier match décisif à disputer : un déplacement sur la pelouse de l’OGC Nice.

Pendant ce temps, Lens se rendra à Monaco pour y affronter l’ASM. Si Brest parvient à dépasser son rival direct et à accrocher la huitième place, les portes de la Ligue Europa Conférence pourraient s’ouvrir. Mais ce n’est que la première des trois conditions à remplir.

Les trois conditions du rêve européen brestois

1. Le Stade Brestois doit terminer huitième de Ligue 1.Ce serait déjà un exploit, marquant le meilleur classement du club depuis sa montée. « On sait ce qu’il y a en jeu, » confie le capitaine brestois Brendan Chardonnet. « On ne joue pas seulement pour des points — on joue pour une place en Europe. C’est un rêve pour nous, pour le club, et pour la ville. »

2. Le PSG doit remporter la Coupe de France.

Le Paris Saint-Germain affrontera le Stade de Reims en finale de la Coupe de France, le 24 mai. Une victoire parisienne permettrait de redistribuer la place européenne réservée au vainqueur de la Coupe vers le championnat. « On va supporter le PSG, rien qu’une fois ! » plaisante l’entraîneur brestois Éric Roy.

3. L’UEFA doit sanctionner l’Olympique Lyonnais.

La dernière condition échappe totalement au contrôle du club : une éventuelle décision de l’UEFA d’exclure l’OL des compétitions européennes en raison d’irrégularités financières. À ce jour, aucune décision n’a été prise, mais l’hypothèse reste sur la table.

« On en est conscients, mais on se concentre sur ce qu’on peut maîtriser, » ajoute Roy.

Une soirée européenne sans Francis-Le Blé

Même si tous les feux sont au vert pour une qualification, Brest ne pourra pas recevoir ses matches européens au Stade Francis-Le Blé.

Selon L’Équipe, le stade ne répond toujours pas aux exigences strictes de l’UEFA : capacité minimale, éclairage, sécurité, installations médias et accueil.

Le club envisage donc de se replier sur le stade du Roudourou à Guingamp — une enceinte qui a déjà accueilli une rencontre de Ligue des Champions féminine de Brest l’an passé.

« Ce n’est pas l’idéal, » admet un dirigeant du club. « Mais on préfère jouer à Guingamp que de ne pas jouer en Europe du tout. »

Ce déménagement représenterait un vrai défi logistique et priverait les supporters locaux de soirées européennes dans leur ville. Mais pour les fans brestois, même une nuit continentale à l’extérieur serait un souvenir inoubliable.

Un moment de vérité

Pour le Stade Brestois, une qualification européenne serait une étape historique — le fruit d’une ambition et d’une ténacité remarquables. Le dernier week-end de Ligue 1, la finale de la Coupe de France, et la décision attendue de l’UEFA composent l’équation sur laquelle repose le destin du club.

Trois cases à cocher. Un rêve à atteindre. Brest est à 90 minutes — et un peu de chance — d’écrire l’histoire.

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