Muhammad Awwal AbubakarÀ une journée de la fin du championnat, la lutte pour éviter la relégation en Ligue 1 n’a jamais été aussi intense.
Quatre clubs — AS Saint-Étienne, FC Nantes, Le Havre et Stade de Reims — sont encore menacés de finir à la 16e place, synonyme de barrage face à un club de Ligue 2. Pour certains, ce serait une déception. Pour d’autres, ce serait un véritable désastre.
Qui disputera le barrage ?
Actuellement en équilibre au bord du gouffre, l’AS Saint-Étienne se satisferait presque d’une 16e place, qui leur laisserait encore une chance de salut.
Statistiquement, les Verts ont 28,5 % de chances de se maintenir via les barrages. En revanche, pour Nantes (4,4 %) et Reims (9 %), être entraînés dans cette zone rouge serait vécu comme un échec cuisant.
« Ce serait un cauchemar », confie une source interne rémoise. « On a tellement bataillé cette saison pour viser le milieu de tableau, et là, tout pourrait s’effondrer. »
Les prétendants de Ligue 2 : prêts à créer la surprise ?
Pendant ce temps, en Ligue 2, l’ambiance est électrique. FC Metz, USL Dunkerque et EA Guingamp sont en lice pour rêver d’une montée dans l’élite.
Le chemin est tracé, mais semé d’embûches :
Mercredi 14 mai : Dunkerque reçoit Guingamp au Stade Marcel-Tribut pour un duel à élimination directe.
Samedi 17 mai : Le vainqueur se déplacera à Metz, au Stade Saint-Symphorien. Le club qui sortira vainqueur de ces deux rencontres affrontera ensuite le 16e de Ligue 1 dans une double confrontation.
« C’est notre sprint final, » a déclaré un joueur de Dunkerque. « On sait que la montée est à portée — deux victoires et on affronte un géant. »
La grande finale : une double confrontation à haute tensionLe barrage décisif se jouera en format aller-retour, à la manière des compétitions européennes :
Match aller : jeudi 22 mai – sur la pelouse du club de Ligue 2.
Match retour : dimanche 25 mai – au stade du club de Ligue 1.
En cas d’égalité parfaite sur l’ensemble des deux matchs, la règle du but à l’extérieur ne s’appliquera pas. Des prolongations, puis une séance de tirs au but, départageront les deux équipes.
« C’est comme un mini-match de Ligue des Champions, » a commenté un entraîneur. « Nerve, tactique, cœur — tout entre en jeu. »
Ce qui est en jeu
Le maintien, le prestige, et des millions d’euros de droits TV. Une montée pourrait changer l’avenir économique d’un club de Ligue 2, tandis qu’une descente pourrait entraîner une vente massive de joueurs pour un club de Ligue 1.
La ligne entre la gloire et la chute est aussi fine qu’un fil de rasoir.
Rendez-vous le 14 mai, date du coup d’envoi de ce feuilleton dramatique du football français.
Muhammad Awwal Abubakar
