Le nom de Roberto De Zerbi résonne de nouveau à travers l’Europe et au-delà — et cette fois, l’intérêt dont il fait l’objet pourrait s’accompagner d’un package financier difficile à refuser.

Bien que le technicien italien soit encore sous contrat avec l’Olympique de Marseille (OM), son avenir demeure incertain, notamment face à l’intérêt croissant de clubs disposant de moyens bien supérieurs.
Depuis près de deux mois, des rumeurs l’envoient en Italie. L’AC Milan et la Juventus surveilleraient de près sa progression, surtout en vue de possibles bouleversements sur leurs bancs cet été.
Même si l’intensité de ces bruits a diminué ces dernières semaines, une nouvelle donnée vient relancer l’inquiétude : Jorge Jesus quittera Al-Hilal à la fin de la saison.
Selon L’Équipe, Al-Hilal aurait inscrit De Zerbi tout en haut de sa liste pour lui succéder. Et le club saoudien serait prêt à sortir l’artillerie lourde.
« Ils le considèrent comme un entraîneur visionnaire, capable d’apporter une identité plus européenne à leur jeu », a confié une source proche du club. « Ils sont prêts à doubler son salaire et à lui donner le plein pouvoir sur le projet sportif. »
Du côté de l’OM, l’ambiance est naturellement tendue. Le président Pablo Longoria serait déterminé à garder De Zerbi coûte que coûte.

« Roberto a apporté une nouvelle identité tactique à Marseille. Nous ne voulons pas simplement qu’il reste — nous avons besoin qu’il reste », a déclaré un proche du club.
« Mais comment lutter contre une puissance financière sans limite ? »De Zerbi, lui, reste évasif. Interrogé sur les rumeurs, il a répondu de manière énigmatique : « Je suis concentré sur la fin de saison avec l’OM. Je respecte trop le club et les supporters pour parler de l’avenir maintenant. Mais dans le football, tout peut arriver. »
Les supporters sont partagés. Certains estiment que De Zerbi a mérité le droit de relever un nouveau défi après avoir redonné de la stabilité à une saison mouvementée. D’autres redoutent un nouveau chantier.
« On a l’impression qu’à chaque fois qu’on construit quelque chose de solide, on nous l’arrache », s’est désolé un fan devant le Vélodrome.
À l’approche de la fin de saison et alors que les bancs commencent à se libérer en Europe et ailleurs, l’OM pourrait bien être face à un dilemme majeur.

Le projet marseillais sera-t-il suffisant pour retenir De Zerbi, ou les millions saoudiens seront-ils trop tentants ?