Chancel Mbemba, le défenseur international congolais actuellement à l’Olympique de Marseille, traverse une période difficile depuis l’été dernier.
Après avoir été écarté et relégué dans le « loft » du club l’an passé, il n’a presque pas eu de temps de jeu, ce qui a suscité des interrogations, même de la part de l’ancien joueur et consultant Éric Di Meco.

Avec une implication limitée sur le terrain, Mbemba semble accorder une grande attention à ce qui se passe en dehors du football, en particulier aux projets de son beau-frère, Paul-José Mpoku.
Paul-José Mpoku, lui aussi international congolais, est marié à la sœur de Mbemba, ce qui fait des deux joueurs des membres d’une même famille. Selon RMC Sport, Mpoku travaille sur des projets ambitieux qui pourraient renforcer la participation africaine dans le football européen à un niveau exécutif.
Bien qu’il soit encore un joueur actif, actuellement sous contrat avec le club roumain du FC UTA Arad, Mpoku a déjà commencé à préparer sa reconversion après sa carrière de footballeur.

À 32 ans, il envisagerait de prendre un rôle de dirigeant dans le milieu du football. D’après un rapport de L’Équipe, il pourrait jouer un rôle clé dans le rachat potentiel du Toulouse FC, un club de Ligue 1 en France.
Le rachat serait envisagé par un groupe d’investissement émirati appelé World Gate Investment, et Mpoku devrait occuper une position centrale dans ce projet. Il pourrait être nommé responsable du département football si l’opération aboutit.
Le groupe d’investissement aurait déjà entamé des discussions avec la direction du Toulouse FC. S’adressant à L’Équipe, Mpoku a précisé que le processus n’en est encore qu’à ses débuts.
« On a juste envoyé un mail pour avoir plus d’informations, parce qu’on avait entendu que le club était à vendre », a-t-il expliqué. « On a contacté la banque Moelis, qui s’occupe de la vente. C’est aussi simple que ça. »
Mpoku a aussi réagi face au scepticisme qui entoure le projet. Il a déclaré : « Tout le monde en parle avec méfiance, mais on n’est pas là pour casser ou créer des problèmes. On n’est même pas encore là. On prend notre temps. Comme a dit le boss : on veut la bonne opportunité. »

Ce développement reflète une tendance croissante : les joueurs africains, même encore actifs, commencent à envisager des rôles de direction dans le monde du football.
Pour quelqu’un comme Chancel Mbemba, qui traverse actuellement une période compliquée à Marseille, les projets professionnels de son beau-frère pourraient avoir un intérêt particulier.
Ils pourraient non seulement lui ouvrir des portes dans la gestion de club, mais aussi illustrer l’influence grandissante des acteurs africains dans les instances du football européen.
À mesure que les choses évoluent, Mbemba et Mpoku pourraient bien incarner une nouvelle ère pour les joueurs africains en transition vers des postes de responsabilité dans le football.
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