L’entraîneur du Stade Brestois, Eric Roy, a révélé lors de la conférence de presse d’avant-match ce vendredi que son équipe se rendra à Marseille dimanche soir avec un effectif largement diminué.

La rencontre de la 31e journée de Ligue 1 contre l’Olympique de Marseille est cruciale pour les deux formations, mais les Brestois devront relever le défi sans neuf joueurs clés.
« En plus des absences sur blessure — Salah, Locko, Coulibaly, Amavi et Bourgault —, nous déplorons également les suspensions de Bizot et Ndiaye », a confirmé Roy.
« C’est un vrai coup dur car ce sont des joueurs qui ont été des piliers de notre effectif tout au long de la saison. »
Parmi les absents figure le gardien titulaire Marco Bizot, qui a grandement contribué à la solidité défensive de Brest cette saison.
Sans lui, Roy devra faire confiance à un gardien remplaçant moins expérimenté, et tous les regards seront tournés vers sa performance dans l’ambiance bouillante du Vélodrome.
Mahdi Camara est également forfait, visiblement toujours en convalescence après une blessure contractée la semaine dernière, bien que Roy ne l’ait pas mentionné directement lors de la conférence.

Malgré cette longue liste d’absents, Roy reste confiant. « On sait que ce ne sera pas facile, surtout à Marseille où l’ambiance est toujours électrique.
Mais le football ne se joue pas sur le papier. On va se présenter avec nos valeurs — solidarité, résilience, et la volonté de se battre pour chaque point. »
L’OM, de son côté, traverse une période de turbulences et doit impérativement s’imposer pour conserver ses chances de qualification en Ligue des Champions.
En perte de vitesse dernièrement, l’équipe de Jean-Louis Gasset voit dans cette rencontre une opportunité à ne pas manquer, d’autant que Brest arrive amoindri.
Mais Roy lance une mise en garde subtile à ses adversaires : « Parfois, quand on n’a rien à perdre, on joue son meilleur football. Les gars connaissent les enjeux. On ne vient pas à Marseille en touristes. »
Le match s’annonce intense, avec deux équipes aux ambitions européennes et beaucoup en jeu. Le statut d’outsider de Brest, combiné à un groupe réduit, pourrait paradoxalement jouer en leur faveur — moins de pression, plus de liberté dans le jeu.

Dimanche soir au Vélodrome, la surprise pourrait bien venir de la Bretagne.
L’OM profitera-t-il de la crise brestoise — ou les outsiders créeront-ils la sensation ?