Le consultant de RMC, Kévin Diaz, estime que l’OM ne manque pas de volonté, mais bien de qualité et de force mentale, soulignant un effectif « trop faible » pour viser plus haut à ce stade de la saison.

Alors que l’Olympique de Marseille entre dans une période décisive dans la course à l’Europe, les analyses se multiplient sur le véritable niveau de l’effectif.
Diaz a livré une observation lucide et sans concession dans After Foot : « Ils ne manquent ni de volonté ni d’énergie, c’est surtout un problème de qualité et de mental…
À l’heure actuelle, l’effectif de Marseille est trop faible. Il y a des joueurs talentueux, oui, mais quand ça compte vraiment, trop de joueurs disparaissent.
» Des propos qui ont fortement résonné auprès des supporters et des observateurs, alors que l’OM continue de faire preuve d’irrégularité dans le sprint final.
Les déclarations de Diaz rejoignent un sentiment plus large partagé autour du club : qu’il manque quelque chose de plus profond que la tactique ou la condition physique.
« Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas qu’ils perdent. C’est comment ils perdent. On voit des têtes qui baissent, on voit de la panique.
Ce n’est pas l’ADN d’un club qui veut jouer la Ligue des Champions. »Ces inquiétudes surgissent à un moment clé.
Le président du club, Pablo Longoria, s’est récemment adressé aux supporters dans un message solennel publié sur LinkedIn, appelant à l’unité et à la résilience.
« Nous sommes dans la tempête, » a-t-il écrit. « Mais les tempêtes passent. Nous devons rester unis.

» De son côté, le conseiller sportif Mehdi Benatia n’a pas mâché ses mots dans une interview à L’Équipe : « Rater la Ligue des Champions serait une catastrophe, compte tenu des efforts – financiers et émotionnels – que nous avons fournis cette saison.
»L’OM est actuellement troisième, avec son destin encore entre ses mains. Mais avec une Ligue 1 de plus en plus serrée et des équipes comme Brest ou Lille en embuscade, la marge d’erreur est désormais inexistante.
Les prochaines rencontres face à Montpellier et Brest sont désormais vues comme décisives – sur le terrain, mais aussi dans les têtes.
Les supporters, eux aussi, commencent à se poser des questions difficiles. Sur les réseaux sociaux, on demande plus de responsabilité et de leadership.
« On n’a pas besoin de onze guerriers, » a écrit un fan. « On a besoin de onze leaders. »Pour que Marseille retrouve la plus grande scène européenne, il faudra plus que de la hargne et de l’abnégation.
Comme l’a si bien résumé Kévin Diaz : « La passion ne suffit pas pour aller en Ligue des Champions. Il faut de l’intelligence. Il faut de l’audace.

Et surtout — il faut y croire. »Les semaines à venir diront si cet effectif marseillais en a réellement les moyens — pas seulement dans les jambes, mais dans la tête.