Stade Brestois : une présence bruyante et une absence remarquée à l’entraînement.

La séance d’entraînement du Stade Brestois a pris une tournure toute particulière ce mercredi 16 avril au centre d’entraînement de Kerlaurent.

Sous un ciel dégagé et dans l’ambiance animée des vacances scolaires, des dizaines d’enfants survoltés ont apporté une énergie communicative à la session, chantant à pleins poumons pour soutenir leur équipe.

Le cri du jour — « Stade Brestois, Coupe d’Europe ! » — a résonné sur l’ensemble du terrain, un message d’espoir pour une aventure continentale encore à portée de main pour les Ti-Zefs.

À quatre jours d’un choc crucial à domicile contre le RC Lens, l’entraînement s’est déroulé dans une ambiance aussi intense que joyeuse.

Les joueurs, manifestement portés par la ferveur de leurs jeunes fans, ont pris le temps de signer des autographes et de faire des gestes amicaux entre deux exercices.

« C’est toujours un moment spécial quand les enfants sont là », a confié le milieu de terrain Pierre Lees-Melou avec le sourire. « Ils nous rappellent pourquoi on joue à ce jeu : avec passion, joie, et un peu de rêve. »

Mais tout n’était pas parfait sur le terrain. L’absence la plus marquante fut celle de Ludovic Ajorque, auteur de son premier doublé avec le club lors de la victoire à Saint-Étienne dimanche dernier.

L’attaquant a reçu un coup de crampon au genou, provoquant une entaille profonde nécessitant quatre points de suture.

Bien qu’il soit toujours présent au centre pour recevoir des soins, sa participation contre Lens reste incertaine.

« C’est frustrant », a déclaré Ajorque dans un court communiqué. « Mentalement, je me sens bien, mais on va voir comment le genou réagit dans les prochains jours.

»Étaient également absents : Justin Bourgault, en convalescence après une opération pour des douleurs à l’aine persistantes, Ibrahim Salah, toujours blessé au métatarse, et Soumaïla Coulibaly, qui ressent encore des douleurs aux adducteurs malgré une intervention chirurgicale antérieure.

Bonne nouvelle en revanche du côté de Bradley Locko, qui s’est entraîné normalement avec le groupe, ne montrant aucun signe de gêne après avoir été ménagé la semaine dernière.

« Je suis prêt », a-t-il assuré avec confiance. « On sait ce qui est en jeu. Les supporters rêvent, et nous aussi.

»À l’approche du match contre Lens, avec une qualification européenne en ligne de mire, les Brestois marchent sur un fil entre ambition et contrariétés.

Mais si l’entraînement de mercredi est un indicateur, l’esprit du groupe — et la voix de ses plus jeunes supporters — n’a jamais été aussi fort.