Un entraîneur de Ligue 1 a un faible pour l’ASSE.

L’actuel entraîneur de l’AJ Auxerre, Christophe Pélissier, n’a jamais caché son affection pour l’AS Saint-Étienne, un club qui le fascine depuis l’enfance.

Retour sur une passion fidèle et assumée, en parallèle d’une carrière d’entraîneur reconnue.À 59 ans, Christophe Pélissier a le profil d’un coach habitué aux défis.

Derrière l’homme qui a réussi à faire monter Luzenac, Amiens et Auxerre, se cache un supporter des Verts dans l’âme.

Originaire de Revel, en Haute-Garonne, il n’a jamais eu l’occasion de porter les couleurs stéphanoises sur un banc, mais dans son cœur, l’ASSE occupe une place de choix.

Cette connexion remonte à 1976, lorsqu’il assiste à la légendaire finale de la Coupe des Clubs Champions à Glasgow.

Il n’a alors que 11 ans, mais ce moment reste gravé dans sa mémoire : « Je suis allé à la finale de Glasgow, j’avais 11 ans. Je me souviens encore des maillots verts, de l’excitation, de l’ambiance — c’était magique.

Ce soir-là, quelque chose s’est déclenché en moi, » confie-t-il avec un sourire empreint de nostalgie.

Même si sa trajectoire l’a éloigné du Chaudron, Pélissier n’a jamais cessé de suivre le parcours de l’ASSE.

Que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2, il garde toujours un œil attentif sur les performances des Verts : « C’est le premier résultat que je regarde après celui de mon équipe.

Ça a toujours été comme ça. »Certains de ses proches affirment que son poste rêvé — bien qu’il soit trop respectueux pour l’admettre publiquement — serait un jour de diriger l’ASSE depuis le banc.

« Ce serait quelque chose de spécial, bien sûr. Mais entraîner, c’est aussi une question de timing, et je n’ai jamais couru après les postes par sentiment, » dit-il avec diplomatie, même si ses yeux brillent lorsqu’il parle du club.

Il se souvient encore d’un match au stade Geoffroy-Guichard, en tant qu’entraîneur adverse : « J’étais là, à écouter les supporters chanter ‘Qui c’est les plus forts ?’ et j’en avais des frissons.

Ce stade respire le football, la tradition et l’âme. »Dans un monde où la loyauté se fait rare, l’admiration indéfectible de Pélissier pour l’ASSE rappelle à quel point le football peut marquer une vie.

Même si sa carrière se poursuit loin du Forez, une chose est certaine : où qu’il entraîne, une partie de son cœur battra toujours en vert.