Mercato : l’OM tremble face au retour de cette incroyable malédiction

L’Olympique de Marseille se retrouve une fois de plus au bord du chaos à l’approche du mercato, et avec lui, le retour de ce que les supporters appellent désormais « la malédiction de l’OM ».

Depuis des années, le club souffre d’une instabilité chronique liée à ses opérations de transfert — des recrues prometteuses qui déçoivent, des départs de dernière minute, et des tensions internes qui finissent par affecter le terrain.

Cette année ne fait pas exception. Malgré de grands espoirs, la direction marseillaise semble revivre le même cauchemar : des joueurs clés attirés ailleurs, des agents qui font monter les enchères, et des cibles prioritaires qui échappent au club.

« Chaque mercato, c’est comme si on essayait de réparer une machine cassée avec des pièces qui ne vont pas ensemble », confie un membre du département recrutement, visiblement à bout.

La peur ne vient pas seulement de rater de gros coups – c’est la répétition d’un cycle de mauvaises décisions et de bricolages qui inquiète.

Prenons l’exemple de l’été dernier. L’OM avait misé gros sur Iliman Ndiaye, espérant que l’ancien attaquant de Sheffield United allait enflammer la Ligue 1.

Mais il peine à trouver son rythme, et des rumeurs de prêt circulent déjà. Pendant ce temps, des cadres comme Alexis Sánchez sont partis, laissant un vide énorme en termes de leadership et d’expérience.

Les supporters, eux, n’en peuvent plus. Les forums en ligne sont en ébullition : « C’est toujours la même histoire », écrit un fan. « On construit une équipe, puis on la démonte six mois plus tard.

»Le directeur sportif Pablo Longoria est désormais sous pression pour rompre ce cycle infernal. Il a promis une approche plus cohérente cet été.

« L’objectif est clair : la continuité. On ne peut plus repartir de zéro à chaque fois », a-t-il déclaré à la presse locale.

Mais entre contraintes financières et tensions dans le vestiaire, la tâche s’annonce ardue.La peur de cette « malédiction » n’est pas de la superstition – c’est le fruit de plusieurs années d’erreurs.

Des joueurs arrivent avec de grandes attentes, et repartent avec un sentiment d’inachevé. Les entraîneurs n’ont pas le temps d’imposer leur vision, et l’identité tactique change au rythme des recrues.

À l’ouverture du mercato, l’OM ne cherche pas seulement à se renforcer – le club tente de se libérer d’un héritage de dysfonctionnements.

Et si rien ne change, les supporters craignent que la malédiction ne frappe encore.