Lors de la conférence de presse d’avant-match vendredi, Luis Enrique avait assuré que seul le match contre Rennes l’intéressait.
Mais après la victoire de son équipe en Bretagne ce samedi (4-1), l’entraîneur du PSG a admis que la double confrontation contre Liverpool en Ligue des champions lui occupait l’esprit depuis le tirage au sort.

“Vous aviez dit avant ce Rennes-PSG que vous ne pensiez pas à Liverpool ?”
J’ai menti. Bien sûr que je pense à Liverpool.
J’y ai toujours pensé depuis le tirage au sort. Mais ce soir (samedi), je veux mettre en avant le travail et la mentalité de tous les joueurs, les titulaires, les remplaçants et ceux qui ne sont pas entrés en jeu.

Khvicha Kvaratskhelia semble monter en puissance ?
Je n’aime pas individualiser, vous le savez, mais je souligne la qualité de tous. “Kvara”, on connaît son potentiel, qu’il a montré à Naples et en sélection nationale.
Il est arrivé cet hiver, et avec nous, il joue de mieux en mieux, il s’intègre de mieux en mieux. De manière générale, au-delà de lui, c’est merveilleux pour moi d’avoir des joueurs aussi impliqués.
Vous avez finalement fait entrer beaucoup de titulaires…

Nous devons évaluer le temps de jeu de chacun. Il y a beaucoup de théories sur le temps de jeu idéal avant un match comme celui que nous allons jouer contre Liverpool. Mais nous nous appuyons aussi sur les impressions des joueurs, c’est à nous de gérer tout cela.
“Nous sommes pleins d’espoir avant Liverpool”
Après la défaite contre Liverpool (0-1), vous étiez très déçu. L’espoir grandit-il de jour en jour ?
Le football permet des surprises, c’est sa magie, ce n’est pas toujours le plus riche qui gagne. Quand on perd un match aller comme ça, oui, on est très triste.

Mais ensuite, on digère cette émotion, on reprend nos esprits. Et puis, on a fait un bon match contre Rennes, qui a aussi bien joué, surtout en début de seconde période. L’équipe a répondu de manière très sérieuse et nous sommes pleins d’espoir avant Liverpool.
Cette large victoire contre Rennes (4-1) est-elle aussi un signe de maturité ?
Nous avons mieux contrôlé le match en première mi-temps. C’était plus ouvert ensuite. Nous jouons bien avec le ballon, même quand nous n’avons pas d’espace, car nous le créons, et nous jouons aussi bien sous la pression de nos adversaires. Nous sommes également plus dangereux qu’avant.

Vous aviez dit avant le match que vous ne connaissiez pas l’entraîneur Habib Beye…
Ses résultats sont là, et c’est l’un des matchs à l’extérieur où nous avons rencontré le plus de difficultés. Notre adversaire a mis beaucoup de pression et aurait pu égaliser. Les résultats parlent pour son travail.