Aulas, Nicollin, Romeyer… Comme Pablo Longoria, ces présidents de Ligue 1 ont perdu leur sang-froid

Le président de l’OM, Pablo Longoria, a fait les gros titres le samedi 22 février après la défaite 3-0 de Marseille à Auxerre en Ligue 1. H

Furieux contre l’arbitrage, l’Espagnol n’a pas mâché ses mots, qualifiant la situation de “scandale et corruption”.

Son explosion de colère l’ajoute à la longue liste des présidents de clubs du football français ayant laissé leurs émotions prendre le dessus.

Des diatribes contre les arbitres aux attaques envers les clubs rivaux, la Ligue 1 a vu son lot de coups de sang de la part de ses dirigeants. Retour sur quelques moments mémorables.

Jean-Michel Aulas (Lyon) – Le maître de la controverse

Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique Lyonnais, était réputé pour son franc-parler. Que ce soit en interview ou sur les réseaux sociaux, Aulas n’hésitait jamais à exprimer sa frustration.

L’un de ses coups de gueule les plus célèbres remonte à 2019 après une décision arbitrale controversée contre Lyon lors d’un match crucial.

“C’est une honte ! La Ligue 1 devient une plaisanterie avec ces arbitres. On travaille dur toute la saison, et une seule décision ruine tout,” s’emportait-il.

Aulas était aussi connu pour ses passes d’armes avec d’autres présidents de club, notamment Pablo Longoria (OM) et Nasser Al-Khelaïfi (PSG). Son goût pour la polémique faisait de lui une figure à la fois admirée et détestée.

Louis Nicollin (Montpellier) – Le showman sans filtre

Le regretté Louis Nicollin, légendaire président de Montpellier, était célèbre pour ses remarques sans filtre et souvent pleines d’humour.

Jamais à court de provocations, il avait une fois traité un arbitre de “chauve-souris aveugle” après une décision défavorable à son équipe.

Après le titre de champion de Montpellier en 2011-12, il a lâché une de ses déclarations les plus célèbres :”Si on gagne le titre, je me fais une crête comme mes joueurs !” Et fidèle à sa parole, il l’a fait.

Si ses commentaires faisaient souvent sourire, ils témoignaient surtout de son immense passion pour son club.

Roland Romeyer (Saint-Étienne) – La passion qui se transforme en colère

Roland Romeyer, président de l’AS Saint-Étienne, est un autre dirigeant ayant laissé exploser sa colère à plusieurs reprises.

Lors d’un derby électrique contre Lyon en 2018, Romeyer a fait irruption sur le terrain après un but litigieux en toute fin de match, criant sur les officiels et qualifiant la rencontre de “vol”.

“On en a marre ! À chaque fois qu’on joue Lyon, on se fait voler. Cette ligue protège les grandes équipes à notre détriment !” s’indignait-il.

Son tempérament bouillant en faisait une figure adorée par les supporters des Verts, mais lui a aussi valu plusieurs rappels à l’ordre des instances du football français.

Pablo Longoria (Marseille) – Le dernier à rejoindre la listeL’explosion de Pablo Longoria après la défaite de Marseille à Auxerre le place parmi ces coups de sang mémorables.

Ses accusations de “scandale et corruption” illustrent la frustration que ressentent de nombreux dirigeants de clubs, même si peu osent s’exprimer aussi ouvertement.

Le dirigeant espagnol a déjà eu plusieurs altercations avec les instances de la Ligue 1 et les clubs rivaux, montrant qu’il n’a pas peur de dire ce qu’il pense.

Conclusion : Le drame des présidents de Ligue 1Le football français est aussi passionnant en dehors du terrain que sur la pelouse.

Tandis que les joueurs se battent sur le terrain, les présidents de club mènent leurs propres batailles — parfois contre les arbitres, parfois contre leurs adversaires, et parfois contre leurs propres émotions.

Qu’il s’agisse des piques d’Aulas, de l’humour de Nicollin, de la colère de Romeyer ou de l’indignation de Longoria, la Ligue 1 ne manque jamais de rebondissements.

Une chose est sûre : tant que le football existera, il y aura toujours des dirigeants passionnés prêts à défendre leur club, quitte à perdre leur calme.