Ce dimanche, le FC Nantes a retrouvé le chemin de la victoire avec un succès 3-1 à domicile contre le RC Lens lors de la 23ᵉ journée de Ligue 1.
Une belle manière de rebondir après la lourde défaite 7-1 contre Monaco la semaine dernière. Voici ce qu’a déclaré l’entraîneur nantais Antoine Kombouaré au micro de DAZN après la rencontre.

« Bien sûr qu’ils doivent protester »
“On savait que tout le monde nous attendait après notre humiliation du week-end dernier. On assume, on se tait et on retourne au travail.
J’ai aimé l’attitude des joueurs aujourd’hui, car ils avaient une énorme pression sur les épaules. Ils ont répondu présents, je voulais voir des champions, et c’est ce qu’ils ont été. Même si on avait fait match nul, j’aurais été satisfait. Mais là, on a gagné, donc bravo à eux.

On a des supporters incroyables. Bien sûr qu’ils doivent protester, mais ils sont bienveillants. J’ai connu des contextes où des voitures étaient saccagées…
Nos supporters nous aiment et nous soutiennent, donc chapeau à eux, ils sont formidables. Je dis aux joueurs qu’ils ne réalisent pas la chance qu’ils ont d’avoir des supporters aussi fidèles. On a connu des saisons catastrophiques, et pourtant, ils sont toujours là. Merci à eux.”
« Je suis inquiet, car c’est moi qui suis en première ligne »
“Il faut regarder les joueurs que nous avons, c’est leur histoire. En début de saison, certains devaient partir, mais ils sont toujours là, avec leur passé et leurs expériences. Chaque année, on a un groupe qui a besoin de souffrir avant de réagir.

Je les pousse à bout, mais je n’ai pas d’autre choix que d’accepter cela. Ils me disent : ‘Ne vous inquiétez pas, coach, on sera là en fin de saison.’ Mais moi, je suis inquiet, car c’est moi qui suis en première ligne.”
À propos de la performance de Leroux :
“Je lui ai dit qu’il n’avait aucune pression, qu’il devait juste prendre du plaisir. Il a la chance d’être entouré de joueurs expérimentés, donc il devait simplement s’amuser.
Sa famille était présente, et il a été exceptionnel—bien au-delà de ce que j’imaginais. C’étaient des débuts rêvés, et je suis heureux pour lui.”