Le Stade Brestois doit composer avec plusieurs absences de taille alors qu’il reçoit le PSV Eindhoven, ce mardi à Guingamp (21 heures), lors de la 6e journée de la Ligue des champions. Une situation délicate pour Eric Roy, l’entraîneur du club breton, toujours en course pour la qualification directe en 16e de finale.

Le Stade Brestois a du mal à tenir sa langue alors qu’il reçoit le PSV Eindhoven, ce mardi à Guingamp (21 heures), lors de la sixième journée de la Ligue des champions.
Après la défaite logique à Barcelone il y a deux semaines (3-0), l’adversité reste grande avec la réception du champion des Pays-Bas, venu chercher un nul au Parc des Princes fin octobre contre le PSG (1-1).
L’équipe de Peter Bosz mène un rythme impressionnant en tête de l’Eredivisie, avec une moyenne de 3,7 buts par match. Face à eux, les Bretons ne pourront pas compter sur toutes leurs forces vives. Loin de là.

L’infirmerie est actuellement pleine de titulaires potentiels. Bradley Locko est blessé au tendon d’Achille. Son absence s’ajoute à celles de Soumaïla Coulibaly (pubalgie), Jonas Martin (déchirure musculaire) et Pierre Lees Melou (péroné), que l’on ne reverra pas avant 2025.
Kenny Lala, blessé aux ischio-jambiers, et Romain Faivre, qui souffre de la cheville, sont également incertains pour affronter le PSV, sachant que Ludovic Ajorque est suspendu pour ce match qui se jouera à guichets fermés devant près de 15 000 spectateurs, dont 900 supporters néerlandais (plusieurs dizaines d’entre eux sont considérés comme à risque).
“Nous sommes vraiment dans des délais très courts”
Dans ce contexte, les Pirates ne seront que seize ou dix-sept sur la feuille de match, avec quelques jeunes issus de la Youth League en renfort.

“Aujourd’hui, je n’ai pas de visibilité car on est vraiment à flux tendu au niveau de l’effectif depuis le match de Lille (défaite 3-1 vendredi en Ligue 1, NDLR)”, a expliqué Eric Roy ce lundi en conférence de presse. “Donc, on vit un peu au jour le jour, j’allais dire presque heure par heure.
D’ici demain (mardi), j’espère qu’il ne se passera rien dans la nuit. Sinon, nous ferons peut-être appel à l’un d’entre vous (les journalistes présents dans la salle), s’il y en a un qui est en forme, on ne sait jamais… (sourire).”