La star du FC Nantes, avec une précision de passe de 78%, vole la vedette en enregistrant une victoire importante contre leurs rivaux de la ville

En supériorité pendant une mi-temps, les Canaris ont fini par percer la défense de leurs voisins rennais grâce à un exploit personnel de Moses Simon dans la dernière minute.

Rennes a cru avoir égalisé dans la foulée après une sortie ratée de Carlgren sur un corner, mais le but de Wooh a été annulé après l’intervention du VAR.

Bouillant sur le papier, en raison d’un contexte particulier, avec le coach de FC Nantes Antoine Kombouaré sur un siège éjectable, le derby entre les Canaris et le Stade Rennais a accouché d’une souris… avant cinq dernières minutes de folie !

Dans un Beaujoire assombri, en raison de la fermeture d’une partie de la tribune Loire (habituellement réservée aux ultras de la Brigade Loire, exilés à l’autre bout du kop), ce match à fort enjeu a donné lieu à une rencontre techniquement pauvre.

Cependant, on ne peut pas reprocher aux Jaunes et Verts de ne pas avoir mis du cœur à l’ouvrage. En termes d’engagement, ils ont bien répondu face à une équipe rennaise faible. Mais ils ont manqué d’imagination offensive en première mi-temps.

La seconde période a été bien meilleure, avec les Rouge et Noir réduits à dix après l’expulsion de Faye pour un tacle dangereux sur Amian en bord de touche (45e+3). Nantes a alors poussé et assiégé le but de Steve Mandanda.

Et alors qu’un triste 0-0 semblait imminent, Moses Simon a retourné la situation. Le Nigérian, en longeant la touche, a éliminé trois joueurs avant de décocher un missile dans le coin supérieur opposé (1-0; 89e).

Un but extraordinaire qui n’a presque pas suffi. Car Rennes a poussé et a même cru avoir égalisé ! Sur un corner de Truffert, Carlgren a raté son intervention et Wooh a marqué. Mais la joie des Rouge et Noir a été de courte durée.

Alors que les Nantais allaient reprendre le jeu, l’arbitre a été appelé par le VAR et a finalement annulé le but, le défenseur rennais ayant marqué de son biceps. Quelle frayeur mais finalement quelle joie pour les Nantais et leur entraîneur Antoine Kombouaré.