Muhammad Awwal AbubakarRoberto De Zerbi n’a pas mâché ses mots après la défaite décevante de l’Olympique de Marseille face à AJ Auxerre (1-3) vendredi 8 novembre, une défaite qui a prolongé leur série sans victoire au Stade Vélodrome à trois matches.
Ce revers est survenu après une victoire 1-2 à Nantes, un échec que l’OM ne pouvait se permettre alors qu’ils luttent pour une position solide en Ligue 1. La défaite laisse le club vulnérable face à une possible prise de la deuxième place par Monaco ou Lille ce week-end.
Lors de la conférence de presse après le match, De Zerbi n’a pas hésité à faire son autocritique et à assumer pleinement sa part de responsabilité.
« Je dois assumer cette défaite à domicile », a déclaré l’entraîneur italien, soulignant qu’il n’allait pas fuir les critiques.
« Si je suis le problème, je suis prêt à partir. Je pars sans l’argent, ça m’est égal. Je ne veux pas trouver d’excuses ni dire des bêtises. Je ne vais pas fuir, il faut affronter la réalité. C’est ce que je dois faire. »
Pour De Zerbi, la prestation de son équipe était difficile à digérer. « On ne peut pas parler de cette deuxième place », a-t-il ajouté, faisant référence à la menace de Monaco et Lille. « Je dois être capable de donner, de transmettre quelque chose.
Je vis pour des choses qui vont au-delà du football. » La frustration du coach était palpable, mais son engagement envers le club restait intact. « L’argent ne signifie rien pour moi.
C’est la gratification du travail qui est importante », a-t-il poursuivi. « Je n’ai rien de négatif à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon cœur, mon âme. »
Bien que les mots de De Zerbi portent, la question reste : pourra-t-il redresser la barre avant que la saison de l’OM ne déraille complètement, ou son passage à la tête du club prendra-t-il fin prématurément ? Seul l’avenir le dira, mais une chose est certaine : il est prêt à prendre l’entière responsabilité de tout échec.
Muhammad Awwal Abubakar
Muhammad Awwal Abubakar